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ventre vide

Bonjour,
j'ai fait ma 1é FIV en décembre, j'avais des résultats positifs, des symptômes de grossesse, puis il y a eu l'écho qui a révélé un oeuf vide, un ventre vide, je me sens encore plus seule qu'avant. Je m'étais habituée à ce "bébé", je l'aimais, et lundi je vais devoir lui dire au revoir définitivement, j'aimerais savoir si certaines d'entre vous l'ont vécu, et si oui comment le surmonter? Je ne sais pas quand j'aurai les moyens financier de recommencer, en attendant je suis tellement mal que je n'envisage pas vraiment une suite à ma vie.
Stéphanie

Réponses

  • Bonjour steph14
    Je viens de prendre connaissance de ton post et je compatis ta douleur tant physique que phychologique.
    Je me reconnais dans une partie de ton parcours.
    Perso fausse couche à 28 ans (douloureuse), puis cancer du col à 33ans (grosse dépression) , suspicion d'un cancer du sein pendant 6 mois et en même temps l'annonce de mon gynécologue qu'il faudrait peut être faire d'ores et déjà le deuil d'une éventuelle grossesse.
    J'ai été suivi par une psychiatre, un psychologue et une psychothérapeute. Chacun à son niveau m'a apporté quelque chose. Comme le dit Julie, il faut trouver LA bonne personne, celle qui ne te jugera pas mais qui te permettra d'étudier la situation sous des angles auxquels tu n'aurais pas pensé. 
    Aujourd'hui, je viens de fêter mes 40 ans et je n'ai pas fait mon deuil d'une éventuelle parentalité. J'insiste sur parentalité car comme toi, j'ai eu mon premier entretien avec le conseil général concernant l'adoption. Réunion qui s'est avérée difficile, où l'on a bien fait comprendre aux participants que seuls les couples mariés sans enfant pourrait prétendre à des nourrissons, et que pour les personnes ne rentrant pas dans ce schéma il ne fallait pas espérer d'enfant de moins de 8ans en France comme à l'étranger ou si, mais dans ce cas ils présenteraient des "déficiences", physiques et/ou psychologiques. Et là j'ai complètement paniqué quand l'intervenante nous a dit que dans les pays comme le paraguay ou alentours , les enfants soumis à l'adoption avaient subis des sévices sexuels dans 90% des cas.
    En parallèle, j'ai eu mon premier rdv chez Eugin en septembre. Le couperet est tombé : madame, il ne vous reste qu'un follicule, mais vous pouvez porter un enfant !
    J'ai pris du temps pour moi, pour réfléchir à mes différentes options et j'ai la chance d'avoir des parents qui me soutiennent dans le projet. Surtout que je mène ce projet en solo.
    3 mois plus tard, jour pour jour, j'ai commencer mon protocole de Fiv DO dans l'optique d'un transfert pour fin février ou courant mars. Je sais que rien n'est fait. Aucune certitude que ça marche du premier coup ou que ça marche tout court mais je me dis que je ne veux pas de regret et que je veux au moins tenter cette Fiv.
    Prends du temps pour toi, pour te centrer sur tes envies, tout en gardant peut être à l'esprit que malheureusement nous en pouvons pas tout contrôler, que la nature et la science vont avoir un rôle à jouer. Il faut que tu réussisses à sortir grandie de cette étape, je sais que c'est jamais facile mais gardes en mémoire que tu n'es absolument pas responsable du fait que ca n'est pas fonctionné. 
    Et bien sûre, n'hésites pas si tu as besoin de papoter, du tout comme de rien.
    bon courage

  • Bonjour
    Merci d'être toujours là pour moi, à mon écoute.
    Les choses ont évolué, j'ai arrêté mon traitement, du coup plus rien, j'ai fait une écho hier qui l'a confirmé, ce fut difficile, mais le pire furent les douleurs samedi, je n'avais pas ressenti de telles douleurs depuis le début de mes règles il y a des années, j'ai vécu ça comme une punition c'était comme si on me disait que je n'aurais pas du le faire et qu'on me punissait de cette manière, en souffrant et physiquement et psychologiquement, je sais que c'est ridicule mais sur le coup je l'ai ressenti ainsi.
    En plus je suis allée aux urgences pas voir ma gynéco et là j'ai été confronté à des futures maman, toutes magnifiques enceinte et moi qui venait de perdre l'objet de tout mon amour. Oui c'est mieux de ne plus avoir "ça" je ne sais plus comment l'appeler, dans mon ventre mais j'ai froid depuis, je suis vide, je n'arrive pas à me "réchauffer" à être bien.
    J'ai maigri, heureusement je dors en fait je dors beaucoup, pour oublier.
    Oui j'ai ce dossier en vue d'adopter, même si j'ai la chance que ma prochaine tentative de FIV fonctionne je n'abandonne pas l'idée d'adopter, en plus je bénéficie d'un double don c'est aussi une adoption, ce que je veux c'est faire le bonheur d'enfant, les miens même si jamais nous aurons le même ADN à vrai dire je m'en moque ce n'est pas l'essentiel, seul l'amour compte.
    Je suis d'accord avec ta mère Julie, vouloir une petite fille ne fais pas de moi quelqu'un qui a forcément un problème avec sa mère c'est simplement que je me voyais mieux élever une fille étant plus à même de répondre à ses questions ayant plus de soeurs que de frère, je ne connais pas trop les jeux de garçons même si pour le coup mes amies ont plus de garçon que de fille et j'adore jouer avec eux, mais sur le coup j'ai dit une fille comme j'aurais dit un bébé, sauf que l'âge compte aussi et que pour la travailleuse sociale je devrais adopter des enfants entre 9 et 12ans et pour la psychologue on ne doit pas m'influencer, si je désire un bébé, un petit enfant alors je dois le dire et c'est le cas, je désire un enfant entre 0 et 7ans, je comprend que les autres doivent aussi être adopté mais seule c'est plus difficile qu'à deux lorsqu'ils sont déjà grand.
    J'ai eu la chance d'avoir une psychologue de la clinique ce matin au téléphone ça m'a fait du bien. Je commence tout doucement à accepter de ne plus être enceinte, de ne pas avoir ce bébé, tout en l'incluant dans ma vie, "il" sera toujours ma première expérience, mon premier espoir depuis si longtemps et "il" m'aura permis d'y croire et de me prouver que je pouvais le faire. Maintenant je dois avancer, à mon rythme pas à celui des autres, et un jour prochain, je referais la démarche de tenter une FIV, et le 12 j'ai la travailleuse sociale, un autre espoir d'être un jour maman, il y a enfin de compte plus d'un moyen de l'être et je le suis déjà dans mon coeur, la maman d'un ou plusieurs enfants me reste plus qu'à les trouver.
    Merci à vous deux.
  • Bonjour,
    @steph14,
    Comment vas tu ? Tu as dû faire ton echo hier... Est-ce que cela a évolué ?
    Je sais que c'est compliqué de devoir attendre... En général, ils font 2 echos à quelques jours d'intervalles pour vérifier si cela a évolué et surtout pour être sûr que l'embryon a vraiment arrêté son évolution pour mettre fin à cette grossesse. Pour ma part, j'ai toujours relativisé en me disant qu'il fallait mieux qu'il n'évolue plus maintenant que au 2ème ou 3ème trimestre de grossesse, et qu'il valait mieux ainsi qu'àvoir un enfant avec des malformations et des problèmes de santé... Sur ce forum, une fille a perdu son bb à 8mois de grossesse. Donc je me suis dis que malgré tout j'ai de la chance de ne pas affronter une terrible épreuve. Courage et reprends des forces pour retenter une prochaine fois. Celle-ci sera la bonne ! 
    Amicalement,
    Shana 
  • janvier 2019 modifié
    Il est normal que là, maintenant, tout de suite, tu sois pessimiste... Mais le temps va faire son oeuvre, et il y a des choses positives dans ce que tu m'écris. Déjà, avec l'adoption, tu as un "plan B" - et j'imagine que l'essentiel, à tes yeux, c'est de devenir Maman. Quelle que soit la route que tu as empruntée pour y arriver. 
    Sache que l'avis d'un psychologue est obligatoire dans tout processus d'adoption. Ma mère, qui était encore (une géniale, elle !) assistante-sociale il y a 3 ans, me l'a confirmé. On demande l'avis d'un travailleur social, d'un psychologue, etc. Chacun rédige un rapport, indépendamment des autres professionnels. Et c'est le juge qui tranche - aidé des différents comptes-rendus. Bien sûr, psys et assistantes-sociales se connaissent et discutent entre eux ; et bien sûr, il y a des tordus dans ce monde-là comme partout... D'après ma mère, rêver d'avoir une petite-fille et l'exprimer n'est en rien choquant : on a tous des "préférences". C'est même plutôt positif de voir un futur adoptant se projeter, imaginer son enfant à venir ! Bref, d'une assistante-sociale à l'autre...
    J'espère sincèrement que cette fois-ci, ta demande d'adoption va aboutir. Quand bien même ta prochaine FIV (si tu choisis de la faire, bien sûr) fonctionnerait. Si ça se trouve, tu vas te retrouver avec deux enfants en moins de deux ! J'ai déjà entendu ce genre d'histoires... 
    Je suis navrée que la torture se prolonge jusqu'à jeudi... Cela doit être terrible et perturbant, en effet, de vivre avec cette petite chose indéfinissable dans le ventre, qui n'est ni vraiment un bébé, ni vraiment un "non-bébé"... D'autant que tu l'as tellement investi. Mais, à mon avis, te l'ôter est - outre indispensable physiquement - plus sain psychiquement. 
    Le fait que tu ne veuilles (ou ne puisses : malgré ce qu'on entend ici ou là, on fait comme on "peut" et pas comme on "veut") parler de tout cela avec un psy n'est sans doute pas un souci si tu as une amie ou une collègue à qui en parler... Mais as-tu au moins des gens autour de toi, qui pourraient t'écouter ? Et souhaites-tu te confier à eux ? J'ai l'impression que tu auras du mal à t'ouvrir et cela m'inquiète... Ton métier, c'est une chose. Tu n'es ni ton métier ni un robot... Tu es un être humain avec ses limites. Et j'ai l'impression que tu es à bout...  
    Je comprends que tu aies la sensation d'avoir le monde contre toi. Tout ce passif et cet échec de FIV... cela ressemble à une double-peine. Mais ce n'est pas parce que cela fait 12 ans (15, en ce qui me concerne...) que tu n'as pas eu de répit et de bonheur que cela ne viendra jamais ! Essaie de te concentrer sur le bout du chemin. Quand bien même tu mettras plus de temps qu'une autre à y arriver ; quand bien même tu prendras des chemins détournés. Qu'importe ! 
    Donne-moi de tes nouvelles quand tu t'en sentiras la force, Stéphanie... Je pense à toi et t'envoie plein de courage !
  • Bonjour Julie, tu devrais sincèrement penser à en faire ton métier, tu as les mots juste.
    J'ai vu une psychologue parce qu'en parallèle j'ai un dossier d'adoption refusé une première fois parce que je suis célibataire, que j'ai eu le malheur de dire à la travailleuse sociale que je voulais une petite fille, elle m'a répondu de régler mes problèmes avec ma mère avant de devenir mère, elle m'a donné un nom de psychologue et elle attendait son aval pour poursuivre le dossier ce qui est illégal, bref là j'ai repris mes démarches et j'ai vu une psychologue avec qui cela s'est bien passé, elle m'a même dit qu'elle ne voyait pas de problème pour que je sois mère.
    Aujourd'hui j'ai revu ma gynéco, 2 écho et il y a quelque chose qui évolue mais pour elle il n'y a aucun espoir, j'y retourne jeudi pour une 3 écho, c'est comme si on me punissait et qu'on fait durer la torture, jeudi il n'y aura rien de plus et il faudra quand même y mettre un terme. c'est trop.
    Pour le moment je ne me sens pas d'appeler les psychologues, je suis comme ça, je garde tout pour moi et j'aide les autres, c'est mon métier qui veut ça, mais parfois c'est trop et là c'est trop.
    Le pire c'est qu'il y a un an j'ai perdu mes 2 parents à 10j d'intervalle et là ça, cela faisait 12ans que je n'avais pas eu un peu de bonheur cela n'a duré que 30jours, c'est pas près de recommencer.
    Merci de tes conseils.
    Je t'embrasse
  • @steph14 : C'est à mon tour de te remercier pour ta transparence et ton courage... Merci, aussi, de ne pas m'en vouloir.
    Les psys, c'est un sujet que je connais bien (j'ai même songé un temps à me reconvertir). Encore une fois, je vais être cash. Un psy n'a pas à dire à une femme, quels que soient ses problèmes, qu'elle n'est "pas faite pour être mère". Il y a du sadisme dans ces paroles-là ! Du jugement, de la condamnation aussi. De plus, c'est considérer que la patiente restera dans ses difficultés (or qui peut prévoir l'avenir ?), et c'est un aveu d'échec pour le toubib qui tient ces propos.
    Deuxio, tu n'as vu "que" 2 psys. Ce n'est pas beaucoup : il faut parfois en rencontrer 4 ou 5 (voire davantage !) pour trouver le bon, c'est-à-dire quelqu'un avec qui l'on se sent en confiance et qui nous fait avancer (même si c'est souvent inconfortable voire douloureux : un psy n'est pas là pour réconforter, mais pour aider... dans le respect et le tact). Et puis, pardon, mais j'ai vraiment la sensation que tu es tombée sur des crétins qui auraient mieux fait de vendre du fromage... Ces deux mauvaises expériences ne doivent pas te dégoûter de toute la profession. Il ne faut pas hésiter à dire au psy qu'on vient de consulter et qui ne nous a pas plu que, finalement, on va "réfléchir" à une seconde consultation... Il comprend généralement ce que cela signifie. Si tu savais combien de fois je l'ai fait avant de trouver la bonne personne ! Peut-être que voir un psychologue te serait plus bénéfique qu'un psychiatre : ils sont souvent moins abruptes, plus humains et "dans le concret" que les seconds. De plus, ils permettent d'avancer plus vite. Mais leurs consultations ne sont pas remboursées (vive la France !). Si tu as des difficultés financières, il y a des consultations gratuites dans tous les centres médicaux-sociaux et généralement, ces psychologues-là sont des gens biens. Il faut juste avoir le courage de pousser la porte d'un CMS.
    Mais, dans un premier temps, pour travailler sur le deuil que tu traverses, je pense que voir un psy d'EUGIN serait vraiment une bonne chose... Tu dois leur faire confiance ! Des femmes qui sont passées précisément par là, ils en voient tous les jours. Crois-tu qu'elles arrivent dans un bon état psychologique dans leur cabinet ? Non. Elles pleurent et sont dévastées. Et certaines portent sûrement, tout comme toi, de lourdes valises derrières elles. Et puis, ils ne vont pas te juger - et ils n'en ont pas le droit ! Un psy écoute et conseille, mais ne porte aucun jugement.
    Ton courage doit être plus fort que ta peur, Stéphanie. Pense à toi, mais aussi à ton futur enfant. Essaie de trouver en lui la force de passer outre tes réticences et tes angoisses... La vie est faite d'échecs, de deuils et de séparations de toutes sortes. Seul le type qui reste enfermé chez lui et ne prend jamais aucun risque ne va pas s'y confronter (mais sa petite vie est-elle enviable ?) ! Derrière chaque défaite, il y a toujours quelqu'un qui a tenté quelque-chose, quelqu'un qui a agi, qui n'est pas resté les bras croisés... C'est pourquoi l'échec n'est pas une honte, mais, au contraire, quelque-chose d’éminemment respectable. Par ailleurs, la réussite est parfois le résultat de toute une série de plantages...
    La réussite est à ta portée. Mais si tu t'arrêtes là, à ce premier échec de FIV, que tu restes seule avec tes démons et avec le traumatisme que tu viens de vivre - alors, oui, tu es presque certaine d'échouer à nouveau et pour longtemps. C'est de CELA qu'il faut avoir peur ! C'est pourquoi tu vas prendre le temps qu'il faut pour te relever, pour te reconstruire, mais qu'ensuite, tu vas repartir. Et plus solide que jamais. Je n'en doute pas. Parce que si tu es venue jusqu'ici, ce n'est pas par hasard. Cela signifie que non, tu n'as pas fait une croix sur la suite de ta vie... Il y a encore tout plein d'espoir en toi :smile: 
    Je t'embrasse - et te souhaite, à nouveau, tout plein de force et de courage pour tout à l'heure !
  • Bonjour
    Merci Shana je suis désolée pour tes 2 échecs, je comprend ta douleur à certaines périodes de l'année, je connais ça aussi.
    C'est très dur de se dire un jour que tout est positif et après qu'il n'y a plus rien, et affronter demain l'inévitable, c'est comme si on me refusait le droit au bonheur, une fois de plus. Avec vos témoignages je vais certainement demander de l'aide de leur psy après tout ça moralement c'est de pire en pire, et effectivement un bébé a besoin d'une mère forte pour l'aider à grandir.
  • Bonjour
    Merci pour ta franchise. oui j'ai pas mal eu de problème dans ma vie qui m'ont souvent plongé dans un abîme profond, dépression, anorexie, hélas j'ai déjà vu 2 psy qui m'ont plus enfoncé qu'aidé, j'étais pire après leur séances et pour eux à la fin je ne relevais pas d'eux. Je me suis toujours sentie vide, enfin je ne l'étais plus, tu as raison je dois me reconstruire mais vers qui me tourner?  Ils m'ont proposé de parler à un psy ici, j'ai peur, j'ai peur de ne pouvoir affronter leur explication et peur qu'ils me disent ce qu'on m'a toujours dit que je n'étais pas faite pour être mère. Je sais que cela ne remet pas en cause une future grossesse "un oeuf vide" mais la peur de devoir affronter un autre échec est plus fort que tout.
  • J'espère ne pas te blesser, Stéphanie... D'autant que je n'ai guère de légitimité, puisque je n'ai jamais vécu directement ce que tu vis (j'ai fait le deuil "d'enfants rêvés" à maintes reprises et accompagné des amies dans ta situation - mais c'est tout). Mais ton message m'interpelle et m'attriste.
    Tu écris que tu te sens "encore plus seule qu'avant" et que tu ne sais pas si tu imagines "une suite" à ta vie. Par trois fois, tu emploies le terme "vide". Ce sont des mots forts, qui traduisent un profond mal-être. Un mal-être qui ne date pas - à mon avis - de l'échec de cette FIV... 
    Tu pourrais mettre le temps que tu as devant toi (avant une nouvelle FIV) pour te "réparer" l'âme. Pour devenir une future maman solide. Ton bébé aura besoin d'une mère forte, construite, qui l'a désiré pour lui-même et pour rien d'autre (pallier à la solitude, au sentiment d'incomplétude, guérir les cicatrices du passé - que sais-je ?). Solliciter l'accompagnement d'un psy me semble nécessaire quand on souffre autant et qu'on a le projet de devenir Maman. Il pourrait t'aider, d'une, à surmonter l'épreuve terrible que tu vis actuellement, et de deux, à guérir d'un passé qui me semble difficile. Cet échec peut s'avérer être une chance, Stéphanie... Une chance pour repartir d'un meilleur pied.
    Pense aussi au fait que ce que tu as porté n'était pas vraiment un "bébé". Qu'il n'a jamais eu d'activité cardiaque, par exemple. L'enfant dont tu rêves - et qui existe déjà si fort dans ton esprit - n'est pas encore arrivé ! Tu ne l'as donc pas "perdu". Ce que tu as perdu, c'est autre chose... Cela n'empêche pas, bien sûr, que ce soit extrêmement douloureux et qu'il y ait un deuil à faire - et c'est bien normal ! 
    Ne te condamnes pas pour ce premier échec ! Des échecs, tu en vivras peut-être d'autres... Tu dois te blinder pour les affronter. Jusqu'au jour où tu pourras enfin mener ta grossesse à terme. Un œuf clair n’empêche pas des grossesses ultérieures "normales", et n'entraîne aucune séquelle gynécologique sur les grossesses suivantes. De plus, les récidives sont rares.
    Courage ! Je penserai bien à toi lundi.
  • Bonjour steph14,
    Je compathie. J'ai malheureusement eu la même expérience que toi,  il y a 1 an déjà avec une 2ème fiv do. Après un  transfert d'embryons vitrifiés de 2 J3, test positif et dédoublement du taux hcg. A 15 jours de grossesse, 1ère écho avec un sac gestationnel nomal. A 5 semaines de grossesse, un sac gestationnel qui a évolué mais pas d'embryon visible et pas de rythme cardiaque. 5 jours plus tard, le verdict tombe... Toujours pas d'embryon, c'est un oeuf clair ! J'ai fait un curetage utérin 15 jours plus tard. C'était une 2ème grossesse arrêtée pour moi. La 1ère fiv do, grossesse arrêté aussi à 4 semaines de grossesse avec un embryon mais pas de rythme cardiaque. Il est très difficile de surmonter cette épreuve. La 1ère a été plus difficile car il y avait un embryon. Quand à la 2ème, c'est surtout croire pendant 4 semaines qu'il y a un embryon et d'un coup apprendre qu'il n'y est plus...
    J'ai mis beaucoup de temps pour m'en remettre que ce soit la 1ère ou la 2ème. La seule chose que je peux te dire c'est de faire le deuil et laisser le temps panser cette douleur. Et dis toi qu'il y a eu nidation même si l'embryon s'est arrêté très précocement. Lorsque les embryons s'arrêtent d'évoluer, la plupart du temps c'est qu'il y a une anomalie chromosomique. A Eugin, il y a des psychologues qui peuvent t'écouter et t'aider à surmonter. De mon côté chaque année, je pense à ces petits embryons qui se sont accrochés. Et chaque Noël est difficile pour moi!
    Si tu as besoin d'aide dans cette épreuve, n'hésites pas ! En parler peut te faire du bien... Je comprends que le côté financier en plus n'est pas facile pour recommencer.
    Bon courage à toi et je suis de tout coeur avec toi dans cette difficile épreuve... :'(
    Amicalement,
    Shana  
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