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4echec FivDo.. et après ?

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Réponses

  • Félicitations Fred !!! Et bravo pour tes 2 merveilles....savoure en ces instants de bonheur 
  • Super ! Bravo. Je te souhaite beaucoup de bonheur
  • Félicitations Fred68 et bienvenues à Tia et à Noa!!! Prends bien soin de vous 3. 
    Bises, Gisèle 
  • Cc les filles,

    Je vous ai manqué.

    Je vous annonce que le 16 mai j'ai mis au monde les 2 plus belles merveilles. Tia est née à 20h50 avec un poids de 2,330kg , 46cm et Noa a 20h52 poids de 2,620kg, 48cm. L'accouchement s' est bien passé  et par voie basse.
    Je vous en dirai plus la prochaine fois on me réclame à manger.
  • Carocq super si tt est rentré ds l'rdre maintenant concentré toi sur ce futur transfert  on y croit !!!!! Bon courage
  • @Melovero44 merci de tout coeur! 

    Contrôle endometre ce matin, assez encourageant, 6,5 mm à 11 jours du transfert, ça me semble déjà bien :) 
    J'adore quand ma gyné me dit que min utérus est joli ;) , en «triple feuillet», c'est bon, il paraît.

    J'attends le résultat de la pds niveau oestrogènes, pour savoir si les doses doivent être adaptées, et après, je me laisse faire une pause, en principe plus grand chose à faire si ce n'est cultiver le calme et l'optimisme, jusqu'au jour où je vais devoir réserver le billet d'avion, chose dans laquelle je suis nulle au point d'en rire moi même (et j'ai bien fait de réserver l'hôtel la semaine passée, avec des dates larges approximatives, c'est assez prisé, l'Espagne à cette époque!).

    Ce we, c'est la fête dans mon village, ça va faire du bien de lâcher un peu prise.

    Positiver, oui, il est temps que je fasse un peu le vide des stress de la vie qui me sont tombés dessus. Et ça, personne ne peut décider de le faire à ma place.

    Si ça marche, ce sera beaucoup grâce à tout le soutien reçu ici.
    Merci encore pour toutes vos bonnes ondes, les «marraines virtuelles», comme je vous appelle :)

  • Oui Caroq, on peut partir en pma zen, fais toi confiance !! Tu vas aller en Espagne, tu vas avoir ton transfert et dis toi qu'il n'y a que le meilleur qui t'attend ! Je t'envoie de très belles ondes !
  • Oui nos tits loulous sont de magnifiques pages blanches ou presque puisque nous leur transmettons aussi beaucoup pendant ce magnifique voyage de 9 mois. Et c'est effectivement très important de faire le voyage sereine, sans bagage trop lourd !

    Mais il y a des signes qui confortent nos choix et notre chemin et il faut savoir les recevoir pour être encore plus sereine. Et oui il faut prendre cette nouvelle vie à bras le corps!

  • mai 2018 modifié
    Ouf, encore un obstacle de dépassé...finalement pas d'opération nécessaire, malgré des symptômes impressionnants, mais qui devraient passer avec le temps et un peu de calme: il paraît que le stress peut causer des spasmes de l'oesophage, voire un reflux gastrique qui fait tousser, et j'ai une (petite) infection nasale qui expliquerait aussi, mais pas grave. 

    Quel parcours d'obstacle, tout ça, il est temps que ça se calme!

    Après 6 heures aux urgences, une sonde dans le pif et une radio des poumons sans trace de rien, y compris de crabe (un de mes flips: j'ai fumé beaucoup et longtemps), je suis explosée de fatigue...
    Mais c'est instructif: ça me rappelle ce que c'est une nuit blanche, même si je n'ai pas le cri du bébé en plus

    (au passage: ça m'a toujours fait rire, les gens qui disant que le bébé humain naît "désarmé", ceux qui disent ça n'ont jamais éprouvé la puissance de la "baby sono", et un être si petit qui peut exploser le mur du son en une seconde ne me paraît pas si "désarmé", moi, selon mon souvenir  ;) )
     
    Demain contrôle prise de sang et échographie utérus, au matin, je saurai si le nid est prêt malgré tout ce stress

    J'essaye de me calmer, mais franchement, je me demande s'il y a des femmes qui partent en pma "zen"?
    Est-ce seulement possible?

  • Ah mince tiens ns au courant
  • mai 2018 modifié
    @bidouille4518 merci beaucoup! smile 
    Voilà que je suis à l'hôpital pour un problème de corps étranger, coincé quelque part entre la trachée et les bronches, j'avais une toux assez pénible toutes les nuits depuis deux semaines.
    C'est encore un peut être, mais si c'est ça, c'est endoscopie donc anesthésie générale, donc report possible du processus...Si c'est le cas, soit j'annule la ponction, bonjour les frais, soit je fais vitrifier les embryons, bonjour les frais aussi, mais alors je dois refaire toute la préparation de l endometre, la piqûre et le scratching. 
    Ça devient dur de gérer le stress, juste quand ça se calmait dans ma tête hier...
    Enfin, on va voir. J'ai jamais fréquenté autant d hôpitaux, ces temps ci.

  • mai 2018 modifié
    Caroq c'st super moi il m a fallu un an devtracailnavec ma psy pr être prête à partir en Espagne !! On attend la date vendredi 
  • Ça y est, j'ai parlé de tout ça à ma psy, ça m'a libérée d'un gros poids.
    Comme elle connaît vraiment absolument toutes mes zones d'ombre, et qu'elle ne m'a pas regardée comme une folle égoïste, ça m'a fait un bien fou.
    Merci à toutes pour votre soutien, sans ça, je n'aurais pas pu dégager le terrain pour ce rdv ô combien libérateur! 
    Me voilà bien plus en alignement psychologique pour m'envoler dans les jours à venir.
    Vendredi je saurai la date exacte de la ponction de la donneuse.
    On avance, un pas après l'autre.

  • @EmmaJuly comme toujours, très juste. Il y a les symboles, le sens qu'on leur donne, et puis la vie, le sens qu'on lui donne aussi. En arrière ou en avant :smile: 
    Pas toujours simple mais personne ne peut décider à notre place de choisir le bon. Merci pour ce rappel très...sensé :wink: 
  • si je peux ajouter qql mots...qui me semblent importants...

    Des naissances symboliques...super ! 
    Mais nos pioupious, à leur naissance, sont de magnifiques pages blanches !
    Et il me semble vital de ne pas les entacher par notre passé familial, nos regrets, nos secrets...

    Perso, j'ai essayé de dépoussiérer ma propre histoire familiale avant d'envisager d'avoir un enfant, histoire de ne pas lui transmettre les boulets pesants qui étaient attachés à mes chevilles depuis ma naissance et dont j'ai mis temps de temps à me débarrasser !

    Alors larguez tout les filles ! C'est une nouvelle vie qui vous attend !!! <3
  • @Melovero44 et @cricri : quels magnifiques signes de la vie, en effet, que ces dates de naissances symboliques! :smile: 
  • @Melovero44 merci beaucoup pour tes mots, l'idée d'accepter ses doutes, simplement comme une part de tout mouvement de vie, est très belle et utile.
    Et ça me rassure de savoir que mes questionnements ne sont pas à ce point "déplacés", étranges. 
    Comme cricri, je suis sûre que tu sauras très bien "gérer" cet enfant, ça, c'est déjà sûr, avec cette philosophie de vie positive. Positive dans le sens où elle ne se cache pas les doutes, mais les intègrent comme une part de la vie.
    Et puis aussi, avec mon expérience des 18 dernières années, j'ai envie de te dire que le principal élément qui peut compromettre le bonheur d'un enfant ET celui de sa maman, c'est l'anxiété dûe à la prévision de l'imprévisible...qui sont inévitables, mais qui, contrairement à ce que tente souvent de nous faire croire notre cerveau "archaïque" (celui qui fut programmé à l'époque des cavernes pour nous permettre de guetter le danger), ne servent à rien, si ce n'est à nous empêcher du bonheur au présent.

    Là, j'avoue, sur ma maternité des 18 dernières années, j'ai des regrets, de m'être privée de tant de moments de joie en mettant la barre très haut, trop souvent.
    Elevée par des parents stressés et stressants, je ne partais pas avec les meilleures cartes, je me dis que je ne pouvais pas être autrement que je l'ai été...
    Mais bref, pour revenir à tes doutes sur le fait d'y arriver, la question principale est de savoir à quoi on veut arriver...ça a l'air bête, mais c'est vraiment une question importante à se poser, entre autres pour ne pas se laisser happer et alourdir par les images très exigeantes de parentalité dont on est bombardés.
    En plus, ça n'a aucun sens puisqu'au contraire, se permettre d'être imparfaite est un élément très rassurant pour un enfant: il lui permet de ne pas se sentir le devoir d'être un enfant parfait "en retour", donc plus tard un être humain parfait...ce qui contribue grandement au développement des capacités au bonheur. 
    Et vu ta philosophie de vie, je ne doute pas que tu as déjà le principal de ce qu'on peut espérer transmettre (et pour transmettre, il faut montrer, en actes, comme tu le fais déjà) à un enfant: la confiance et l'acceptation sans drame des moments de doute.

    Bref, merci pour ta réflexion par l'exemple
  • Bravo melovero pour ces pensées positives!!!!!
    5 mois déjà !!! Ça passe vite...
    C'est l âge de mon fils!!!!
    Et je suis sûre que tu arriveras à gérer seule ton bb et qui sait surement un jour tu rencontreras le bon !!!

    Pour le pt signe de l au delà, ça s est sûr , un pt coucou de ton papa qui t accompagne au quotidien et qui est présent a tous les rdv!!!!
     
    Mon terme pour ma fille était la date d anniversaire de ma belle mère dcd un mois avant sa naissance 

    Profite et savoure la dernière partie de ta grossesse 

  • Hello les filles,

    J'ai lu vos messages et je me retrouve dans tous vos questionnements. Même si je suis en phase avec mon chemin (double don femme seule de 43 ans), il arrive toujours des moments où des questionnements nous perturbent, des phrases qu'on s'entend dire tel mais à 43 ans on fait pas un enfant, mais il n'aura pas de papa etc oui mais j'y ai réfléchi avant vous et je ne voulais pas me réveiller à 60 ans avec le sentiment d'être passé à côté de ma vie, de ne pas avoir été au bout de mes rêves !! J'ai beaucoup réfléchi et un jour c'est devenu évident !! j'ai pris tous les renseignements nécessaires, je suis allée deux fois à Barcelone, et j'ai fais une journée après une autre, accepté mes doutes, mes inquiétudes et surtout je me suis fait confiance, et en toute zénitude (même si ce n'est pas facile tous les jours) j'ai avancé, prise de sang ++++ 1ère écho pour découvrir qu'il y a bien un tit cœur qui bat et les premiers mois en mode, je savoure secrètement avec prudence, je me projette pas ... et aujourd'hui, enceinte de 5 mois passé, un tit bidou, 2ème grande écho vendredi dernier, tit bambou de 600g et 28cm en pleine forme, qui gigote beaucoup et qui a un profil parfait dixit ma maman que j'avais emmené avec moi, c'est le cadeau de fête des mamans qu'elle souhaitait -:) je commence à savourer plus, à me projeter, même si j'appréhende toute cette gestion toute seule ... et même si j'aimerai tellement pouvoir le partager avec cet autre qu'on espère toute !! alors Caroq fait toi confiance, crois et ne desespère jamais !!!

    Accueilles nos messages plein d'ondes positives !! je crois que la réponse de notre vie est dans le cœur de chacune d'entre nous et oui la vie met sur notre route ce qu'il doit y avoir sur cette route et l'enfant qu'il doit y avoir.

    Plus le petit signe, le terme de ma grossesse est prévue le 18 septembre jour du décès de mon papa décédé il y a 3 ans en septembre prochain et le 3 est mon chiffre porte bonheur nous étions 3 ma maman mon papa et moi. je crois que cet enfant est peut-être un cadeau de l'au-delà -:)

    Je vous embrasse et vous envoies plein de pensées positives!!

  • À y réfléchir, je pense qu’EmmaJuly à raison : ce sont eux qui nous choisissent ! Il faut tellement de circonstances positives pour que tout fonctionne (la fécondation, la nidation, le développement, ect.) que si on est du bon côté des statistiques, on peut se dire que ce bébé là, il avait envie de partager quelque chose avec nous. L’image me plaît bien. Merci EmmaJuly !
  • @Didi13oui, manifestement, on a les mêmes doutes et un contexte "adolescent" qui provoque les mêmes questionnements/remises en cause etc...pas simple.
    Pour te faire sourire, quand j'ai fait ma FIV en 2014, j'avais été reçue par un gyné qui me demande si j'ai déjà un enfant, je réponds que oui, un ado de 14 ans à l'époque, et il me regarde d'un air abasourdi: "Ah, comme le mien. Et vous en voulez encore?"...
    Oui, la question du désir du deuxième "pour mieux faire" me taraude aussi. Je sais qu'il y a de ça, sans doute, nos inconscients sont moins "altruistes" qu'on le croit, il ne faut pas nier ce qu'on ressent dans des décisions si importantes.
    Je crois qu'il y a aussi cette envie très égoïste de mieux profiter, donc de donner encore mieux à cet enfant "sur le tard" (ce qui est confirmé par toutes les mamans "sur le tard", d'ailleurs: une de mes voisines a accouché d'un petit dernier après 40 ans et le disait ainsi, tout simplement: "c'est encore meilleur à cet âge, pour nous et pour lui")
    Mais que ce n'est pas ça qui domine: c'est bien cette certitude qu'il y a une tonne d'amour en moi, que je peux et veux encore donner, et que cet amour là est fait pour un enfant.
    Car je sais que si ça ne marchait pas, il faudrait que je me tourne vers un métier qui me le permette, de donner cet amour à d'autres gosses. C'est donc bien d'un amour particulier qu'il s'agit, autre que celui qu'on peut avoir pour un homme, et la vie que j'ai eue m'a amenée à ce moment de décision que je ne pensais pas faire un jour: faire ce bb via un double don, in extremis, vu mon âge...Et, en plus, sans père/amoureux, puisque je n'ai hélas pas rencontré un homme qui tienne la route pour un tel projet, et que mon expérience précédente, avec le père de mon fils de 18 ans, me certifie qu'il vaut mieux seule que mal accompagnée, surtout dans ce domaine!

    @emmajuly je sais, c'est beaucoup de cogitations, hein, encore ;) ta réponse semble vouloir dire que toi aussi, tu t'es posé des questions pas simples, et ça me fait rire, ce que tu évoques au sujet de la réaction de ton mari, "pragmatique". Comment as tu résolu tes questionnements, alors, si ce n'est pas indiscret?
    Ce qui est différent, dans un parcours solo, c'est que cette envie d'avoir un bout d'un "nous" ne peut pas exister, forcément, d'où le questionnement sur l'égoïsme, je crois, plus présent.
    S'il y a l'amour d'un homme, et l'envie d'avoir ce bout d'un "nous", ça donne un autre sens à l'entreprise, quand même...
    Bien que, du coup, je me demande pourquoi c'est une si grande différence, en fait.
    Oui, c'est bizarre comme différence, mais quand même, je me dis, peut être à tort, que pouvoir dire à son enfant "ton papa et moi on s'aimait très fort alors on a voulu que tu sois là, toi, le fruit de cet amour" (ou toute autre expression de ce désir), ça donne quand même une assise à ce projet, autre que "je voulais un enfant de tout mon coeur, alors te voilà", qui semble nettement plus égoïste, quand même.
    Après, si c'est un désir sincère, avec la volonté d'assumer au mieux l'accompagnement qui va avec ensuite, si on se sait capable de donner cet amour là, je me demande pourquoi ce serait plus égoïste qu'à deux, finalement (d'ailleurs je ne compte pas finir célibataire par principe, malgré mes désillusions récentes sur le couple...).
    Et c'est clair qu'énormément de gens font des enfants dans des conditions pas du tout propices.
    Moi même, si je m'appliquais les critères d'examen moral que je m'applique ces jours ci, pour ma première grossesse, ben...c'était plus égoïste que je ne le pensais alors! Certes, j'avais bien pensé que je voulais un enfant pour qu'il soit heureux, mais bon, j'ai surtout pensé "je veux un enfant", sans trop pouvoir me figurer ce que ça supposait pour ce petit être à venir, si ce n'est que j'avais des amies qui étaient mamans aussi...je savais juste que je voulais le rendre heureux au maximum, ça me semblait suffisant, comme ça le semble à pas mal de parents...sans compter ceux/celles qui ne pensent pas du tout à rien du tout...

    @cricri, oui, tu as raison, c'est effectivement plus difficile de vivre ces processus, le stress qui en découle et même les détails purement "pratiques" de l'organisation du voyage, etc, sans un-e autre à ses côtés.
    Je suis plutôt fortiche, en mode solo, en général, dans ma vie, j'ai plutôt porté plus que ma part (d'ailleurs c'est bien pour ça que je me permets de penser à ce projet un peu fou toute seule) mais là, avec les nouvelles si difficiles ces temps ci, je manque de soutien, d'où mon étalage de doutes ici ces jours ci. 
    Non, je n'ai plus ma maman, qui est décédée depuis 2014, et même plus précisément...le lendemain du jour du transfert de ma FIV! (qui s'est terminée en fausse couche quelques semaines plus tard, hélas, et sans doute que le stress de ce décès n'est pas totalement étranger à...bien que je ne saurai jamais: c'était peut être mes ovocytes trop vieux à l'époque, m'a t on dit)
    D'ailleurs, en te répondant, je me dis qu'il y a peut être aussi de ça, côté "ressenti", qui vient alimenter un fond de pensées déjà pas faciles à gérer, en même temps que ces décès et le stress du voyage qui se rapproche.
    Oui, il est temps que j'en parle à certaines amies qui sont au courant, mais c'est si "particulier", la pma, surtout en fivdo, que ce n'est pas toujours simple à partager, dans toutes ses "nuances", d'où mon déversement sur le forum ces temps ci...

    @bidouille oui, bon résumé, et la réponse est toujours: je ne veux pas ne pas avoir essayé de m'offrir le plus grand bonheur que je peux encore concevoir (sans mauvais jeu de mots ;) ), et tout celui que j'ai à donner, même si ces temps-ci, avec les nouvelles de décès de prches, le moral est moins au beau fixe qu'il y a quelques mois: les chocs se sont succédés un peu vite en même temps que les hormones, ça fait sans doute beaucoup, et c'est humain, et je ne veux pas que ça me plombe au point de ne pas décoller vers l'Espagne et la possibilité de réaliser ce rêve. J'en ai d'autres, mais moins urgents, niveau timing! Alors oui, quand je pense à plus tard, je ne peux pas imaginer avoir reculé devant ces peurs et ces doutes qui me prennent maintenant parce que j'ai dû gérer beaucoup de trucs lourds ces temps ci. Donc, comment me priver de ce rêve, s'il est possible, vu comme je le veux de tout mon coeur, malgré la peur de ne pas être à la hauteur, comme toutes les mamans, d'ailleurs? (mais cela dit, pour mon gamin, je ne me suis pas posé toutes ces questions. Avec l'adolescence de mon fils, c'est clair que ça change la donne. ça doit être très différent quand on a un deuxième proche du premier, comme dit @Didi13 , c'est Bagdad, quand même, cette période, j'aime beaucoup l'expression...et penser, quand on est en plein dedans, à re vivre ça à 60 ans ça fait réfléchir autrement quand même)
    La difficulté majeure étant de se "permettre" de concevoir ce rêve, en sachant qu'un futur être humain est impliqué à vie dedans...même si je sais que mon voeu le plus cher est de donner la vie et l'amour que je ressens en moi pour ce être potentiel, il n'est pas simple de s'en donner le droit toute seule, sans une histoire de couple derrière. Ce qui me pose question, car pourquoi une femme seule serait-elle plus égoïste qu'une femme accompagnée? 

    Vraiment vraiment désolée à toutes, si je plombe l'ambiance avec ces questionnements existentiels!

    J'espère que celles qui trouvent ça trop lourd passent juste mes loooongs commentaires!
  • Moi la question qui arrêtait de me faire cogiter était :smile: 

    Imagine tu as 60 ans et tu fais un point sur ta vie ! Regrette tu ou s de ne pas avoir fait ses demarches? Alors'la, la réponse est sans appel
  • Whouaaaa....les filles...qu'est ce que vous êtes "raisonnables" !!! Pensez vous que les "gamines" qui sont en CDD avec un "copain" qui passe son temps sur la console...elles se posent autant de questions avant de "tomber" enceintes ?!?! 
    Et si ça peut vous "rassurer", moi qui était mariée avec un homme "humain", bah...toutes ces questions que j'avais aussi en bruit de fond dans la tête, je ne pouvais ABSOLUMENT pas lui en parler, car je connaissais la réponse pragmatique qu'il allait me faire..."bah, on ne le fait pas alors"... Et oui, c'est bien souvent comme ça les zhoms...PRAGMATIQUES ! :-D
    Alors ça a "mouliné" dans ma tête avant-pendant-après...Mais aujourd'hui que Lino nous régale de sa joie de vivre, de son insouciance...je n'ai aucun regret ! 
    Lui et moi avons traversé tellement de pièges (fécondation in vitro/nidation/grossesse/accouchement avant terme...) que je me dis que s'il est là aujourd'hui et en pleine forme, c'est qu'il voulait VRAIMENT que je sois SA maman !
    Car je reste persuadée que ce sont nos enfants qui nous choisissent...parce qu'ensemble, on a des choses à apprendre...

    Non non, j'vous jure, j'ai rien fumé ! ;-)
  • Bonsoir Caroq,
    C’est incroyable ce que je retrouve tous mes doutes quand je lis tes messages ! Et de mon côté, ça ne s’est pas arrangé après l’insémination. Bien au contraire... Pendant l’attente, j’ai d’abord eu des moments d’espoir, à adopter toutes les positions que j’ai imaginées susceptibles de favoriser la fécondation mais j’ai aussi eu des moments de panique totale quand j’ai eu des signes évoquant une possible grossesse avec le retour massif des questions autour de ma responsabilité vis-à-vis de cet enfant qui ne connaîtra jamais son géniteur et puis avec une autre question aussi : est-ce le rôle de mon fils aîné (17ans) de prendre en charge son frère/sa sœur s’il m’arrivait quelque chose ? Mais si ça n’est pas son rôle, qui se chargerait de s’occuper de cet enfant sans parents ? Comment se construire avec ça ? Comme toi, je ne considère pas les résultats obtenus avec mon ado comme une grande réussite. Je pense que ça doit même jouer un peu dans mon envie d’avoir un deuxième, des fois que j’arrive à faire mieux... Et en même temps, ça renforce mes doutes. Alors oui, quand on voit les superbes Lino ou Sandro, ça donne carrément envie. On a connu ça, on s’en souvient bien et ça nous manque ! Mais on sait aussi qu’après ces années un peu difficiles mais quand même très chouettes, c’est Bagdad qui nous attend et ça, à gérer seule, ce sont les montagnes russes émotionnelles. On le sait aussi, on le vit tous les jours ! En plus, ça dure longtemps et ça épuise ! Et puis ce désir de bébé arrive à un moment dans notre vie où on n’est pas sûres du tout que nos aînés s’en sortent bien et où on doute de réussir à pouvoir faire mieux avec un éventuel deuxième parce que nos aînés aussi ils ont reçu des tonnes d’amour mais pour autant, aujourd’hui, c’est la débandade ! Beaucoup de doutes donc avec même, parfois, l’espoir que l'insémination n’ait pas marché et pourtant, quand le test de grossesse est négatif, tout s’écroule et les larmes arrivent en nombre... C’est à n’y rien comprendre !
    Il paraît que notre pire ennemi, c’est nous-mêmes...
    Pour la petite histoire, mon fils m’a dit aujourd’hui qu’il trouvait super d’avoir une maman jeune et que lui aussi, il voudrait avoir ses enfants jeune. Est-ce que j’attends d’être grand-mère pour pouponner ? :smile: 
  • Soniakila, je suis partante pour que l on échange en privé, ce serait sympa. 


    Caroq, je comprends toutes ces questions, ces doutes  qui te traversent l esprit,  tu ne peux, a part sur le forum, les partager avec soit un compagnon ou un mari qui pourrait éventuellement t aider et te soutenir dans ta démarche 
    Et ta meilleure amie va traverser des moments difficiles
    Je sais aussi que tu N as plus ta maman
    N as tu pas de la famille avec qui tu pourrais partager ses moments de doutes!!!
    Plus le jour j approche, plus 1000 questions vont se bousculer dans ta tête et c'est normal !!!! 
    Essaie de chasser tout le négatif et pense au positif, ce bb que tu tiendra dans tes bras et à qui tu pourras lui apporter une tonne d amour et je suis sûre qu il manquera de rien
    Allez Caroq, courage !!!!

  • @EmmaJuly oui, absolument, tu as raison: c'est ce que je me dis, et quand je me le dis, je ne me sens pas bien mieux du tout...

    Et j'essaie de m'imaginer, par contre, avec un petit Lino ou un petit Sandro, et là, ça va...et je ne sais pas pourquoi je n'arrive pas à penser que je pourrais être dans les réussites (même si pas forcément du premier coup, quoique, les plus sceptiques sont parfois les plus étonnées ;) ...)

    Je dois juste être dans un creux de vague, après ce début de protocole assez chaotique quand même (pour raisons autres que la pma, aussi, faut dire)

    Mais c'est vrai aussi que je me pose la question, comme tu l'avais évoquée, de mon âge, et de ce qu'il implique comme espérance de voir et surtout d'aider à grandir (si pas de monsieur d'ici là) un ptit pioupiou...
    C'est là que la démarche "en solo" en rajoute une couche sur la question de "est ce raisonnable et responsable par rapport à ce futur être humain?" ou est-ce trop égoïste?

    Et même si (et tu as de nouveau raison, et je l'ai même écrit moi-même, je crois!) le malheur peut arriver à tout âge.

    Sans doute suis-je aussi encombrée de mémoires familiales à nettoyer: mon père étant décédé, comme sa soeur avant lui (elle, elle s'est suicidée, et détail qui a un sens étonnant: elle a fondé es premiers "planning familiaux" qui parlaient de contraception dans les années 60/70...mais elle n'a pas eu d'enfants, hélas), à 46 ans, mon âge, donc, ça doit jouer sur mes angoisses du moment.

    Et voir un ami de 52 ans partir d'un cancer fulgurant en 8 semaines, puis ma meilleure amie et son cancer, ça fait beaucoup d'un coup, en plus. 

    Mais comme tu nous l'as raconté, toi aussi, tu as eu un événement qui parlait de notre finitude humaine, juste avant ta décision de tenter tout le possible...l'infarctus de ton mari t'a donné un élan, c'est une si belle histoire. 
    Moi, j'essaie d'en faire un élan aussi, mais c'est différent: ce qui me bloque, je crois, c'est le célibat, l'idée qu'il n'y aura pas forcément quelqu'un e pour prendre le relais, s'il m'arrivait quelque chose...

    Mais par contre, ce qui est fou, aussi, me suis je dit, c'est qu'un homme qui a un enfant à cet âge, personne ne va dire "c'est trop tard". 

    Alors qu'une femme, si, puisque la médecine nous permet de "tricher" avec notre fameuse "horloge biologique" (enfin, certaines apprennent leur ménopause si tôt! Et ça aussi, c'est dingue qu'on en parle si peu, même les gynés ne pensent pas à proposer des évaluations de réserve ovarienne pendant la trentaine, par exemple!).
    Passé 45 ans, si pas après 40 (il me semble que ça évolue, quand même, nettement, de ce côté), c'est tout un tas de "questions de responsabilité" à examiner et se re poser, sous toutes les coutures, sous peine d'être taxée d'irresponsabilité et d'égoïsme, etc.
    Bon, même en dehors de la PMA, les femmes sont, de toutes façon, souvent "hyper responsabilisées" (ah, la femme, cette éternelle coupable "de service", tout ça pour une pomme, il y a des trillions d'années!), dans tous les domaines où elles osent s'aventurer...

    Je vais quand même aborder la question de la désignation d'un tuteur, il faut que je me renseigne pour m'apaiser, pratiquement. Je connais des personnes autour de moi en qui j'aurais toute confiance, mais je ne sais pas si elles voudraient re pouponner, elles/eux ;) 

    Sur ces considérations philoemoticorationnels ;) pour éviter de partir dans tous les sens, j'ai réservé un hôtel: au moins, c'est un truc que je peux faire. Je me suis rendu compte que Madrid est quand même une destination prisée en cette saison, il ne restait pas grand chose de disponible, et quand même pas donnés, les hôtels!

    Le site booking est bien, pour les annulations/modifications si jamais les dates changent...et elles changent: ponction prévue le 31, mais avec les 2 ou 3 jours de plus ou de moins, et en comptant 3 j de labo minimum, 5 max (sont très blastos, les madrilènes)...j'ai donc vu large, je pars du 28 au 8, a priori...

    Les choses se précisent à grande vitesse alors que je suis déjà assez fatiguée, ces jours ci.

    Les préparatifs concrets aident, et en même temps, c'est là qu'on aimerait avoir un monsieur pour aider à se décharger de ce genre d'organisation supplémentaire, à laquelle je ne suis pas très habituée!

    Une idée de métier, tiens: agence de voyage spécialisée en PMA, réservations d'avions à l'improviste et tutti quanti...ce qui n'est pas mon fort, j'avoue, j'ai trop peu voyagé pour ça!

    Faut voir la bête aux prises avec le site de Ryan Air, c'est à pleurer de rire: une gamine devant un problème d'algèbre!

    Bon, j'arrête de plomber l'ambiance, mais comme l'a dit je ne sais plus qui, si ça peut aider d'autres femmes à se sentir moins seules dans ces questionnements inévitables de "responsabilité", peut être que ça vaut la peine de partager ces circonvolutions pré décollage?
  • @caroq : je pense que j'ai LA solution à tes allers-retours emotionnico-psycho-rationnels...
    Que ce passe-t-il si tu te dis : "ok, stop, je ne vais pas à Madrid" ?
    Hein ?

    PS : ma meilleure amie â eu cancer du sein à 30 ans...alors l'âge...
  • Voilà, je suis vraiment désolée du roman (j'ai d'ailleurs dépassé le nombre de caractères autorisé par le programme du forum!) des doutes et de mon récit de stress(s) divers, mais je suppose que je ne suis pas la seule à avoir cogité un max dans cette période post décision et pré action?
    Je sais que rester seule avec n'est pas le meilleur moyen d'en sortir, mais je ne veux pas non plus envahir d'autres têtes des peurs et doutes qui tournent dans la mienne! 
    NB: je sais plus qui m'a écrit, ici, lors de ma dernière vague de "aah, je veux mais je flippe et je cogite!), que ça l'aidait de voir ce qui se passait dans ma tête, pour se rendre compte qu'elle a des doutes "normaux" aussi? 
    Eh ben voilà ;) 
  • @Soniakila je comprends ton stress pour la trisomie, quand sauras tu?

    Moi qui ai accepté une donneuse de + de 30 ans, je devrai faire avec aussi, il paraît qu'on m'en dira plus quand la question se présentera. J'ai accepté cette donneuse car on m'a dit qu'elle avait déjà donné des positifs. Et que je crois que c'est plus important que son âge, mais bon, j'ai accepté aussi parce qu'on ne peut pas TOUT maîtriser.

    D'ailleurs, à propos de "maîtrise", je suis un peu larguée, ces jours-ci...
    Un peu dans les choux, les hormones me mettent la tête à l'envers, je crois (l'effet des double doses de la pilule yasmine se dissipent, c'est déjà ça: décidément, cette pilule, comme les autres, ne me va pas du tout) et voilà que je stresse bêtement, rien que pour organiser le voyage, c'est dire...

    Hier, je me suis pris deux bêtes stress, mais qui n'aident pas dans un moment déjà bien chargé:
     
    Le premier, en recevant les analyses du "scratching" (la "mini agression" de l'endomètre faite il y a 10 jours, qui favoriserait la nidation, et qui permet donc d'avoir une analyse du fragment prélevé): présence de lactobacillus crispatus rares et "contrôle recommandé !!!", qu'il était écrit...
    Eh ben, les 3 !!! m'ont fichu la pétoche, juste quand je me calmais du stress d'autre strucs (pas liés à la pma): je voyais déjà tout annulé, alors que j'allais justement à la pharmacie chercher tous mes médocs pour la préparation endomètre.
    J'ai fait comme si ça n'existait pas, je suis revenue avec mes médocs, et malgré que ce n'est pas l'heure de ses consultations, j'ai appelé la gyné. (elle est magnifique, ma gyné, un modèle de non jugement, de calme...)

    Miracle, elle était disponible en dehors de ses heures habituelles, même si je tombe d'abord sur une voix d'homme (son mari, qui travaille dans le même immeuble, je crois. Il est psychiatre, lui: je devrais peut être prendre rdv chez les 2 à chaque fois ;) pour le côté "stress" ;) ), donc, elle me rassure de suite, c'est juste les bactéries du vagin (des bonnes bactéries, d'ailleurs, on en file parfois aux femmes qui font des cystites à répétition), qui ont dû passer avec l'instrument utilisé pour l'intervention...
    Donc, normal, pas grave, non, tout ne va pas foirer si près du but!

    Puis, à peine remise de celui-là, re stress: je découvre ensuite un mail de la clinique qui me dit qu'il manque les résultats d'une pds!
    Car vu que le transfert se fera sans doute après le 2 juin, ma pds de l'an passé sera alors périmée.
    Heureusement que j'avais pris les devants en la refaisant d'avance, grâce à une prescription de mon médecin traitant, et heureusement que c'est ok, tout y est, me confirme un mail reçu en toute fin de journée...

    Bref, hier, double stress(s), et avec ce qui me trotte déjà en tête, pas évident de garder la bonne énergie que j'essaie d'impulser à toute cette entreprise en solo!

    J'ai une amie qui a appris avant hier qu'elle a un cancer du sein, d'où gros choc du "réel pas drôle" aussi, qui m'a fait penser à nos âges (elle a 44 ans), qui me fait du coup cogiter sur moi même, re "oui mais quand même" orchestré par les neurones:
    "Ai je le droit de faire un enfant à mon âge, avec les risques statistiques de maladies qui augmentent, etc...sans père, sans lien génétique, est ce un gros et même pire, égoïsme de femme célibataire plus toute jeune, suis je en train de (faire) créer un petit être qui m'en voudra de cette naissance médicalisée plus tard?" etc etc...

    Le cerveau déborde autant de questions pas drôles que le coeur, lui, déborde encore et toujours d'envie d'entourer un ptit bb de tout cet amour que j'ai encore à lui donner.
    Et comme mon cerveau, il n'a pas été élevé par des parents zen...(même si j'ai fini par comprendre que ce n'est sûrement pas le stress ni la "raison raisonnable" qui donne les meilleurs résultats de bonheur dans la vie) ben, quand il prend le contrôle, le film qu'il fabrique est rarement optimiste...

    Je m'accroche donc à mon coeur, qui me dit que je suis capable, que je suis juste un peu fatiguée par le stress des démarches, de la décision, des couacs du début de la procédure, des deux stress d'hier, des événements de vie récents, et que le seul point important pour assumer, c'est que j'ai un amour immense à offrir à cet enfant (potentiel), et que non, malgré ce que nous dit Mère Nature, et les exemples si tristes de quarantenaires qui se chopent des cancers ou autres, la vie, et même une vie de maman sur le tard, n'est pas forcément finie, à 46 ans et demi...

    Dans ces moments de doute, où continuer me semble "fou", mais arrêter aussi, pour d'autres raisons (principalement le fait que je sens bien que je m'en voudrai le restant de mes jours, de ne même pas avoir tenté ce que la médecine me permet, ce qui est une fameuse chance: j'aurais pu ne pas avoir accès à cette chance, avec quelques années de+), le THE "test" de ma motivation, c'est si je m'imagine être "raisonnablement raisonnable" et donc si je l'écoute, mon gros cerveau pas rigoloptimiste, et choisit de renoncer au rêve devant ses "arguments"...Ben, en visualisant le moment où je viens de téléphoner à la clinique pour dire "euh, voilà, finalement, je vais être raisonnable et cesser de vouloir défier les lois de la nature et de mon célibat de doyenne, donc merci pour tout mais on va en rester là", mon coeur se brise, pour moi (le bb potentiel, tant qu'il est dans son éprouvette, il ne m'en voudra pas), qui me serait laissée arrêter, devant l'inconnu inconnaissable tant qu'on n'a pas essayé, et la foi en l'avenir, malgré mon âge trop avancé pour être maman "naturellement"...

    Et là, le coeur reprend le dessus et monte engueuler le cerveau noireaud:
    "Non mais ça va aller, oui, tu vas arrêter de nous plomber le moral et l'élan vital avec tes pensées noircies par le stress, toi?!? C'est beau, la vie, on veut fonder une nouvelle famille mono parentale, sur le tard, et alors, tu vois bien qu'il y a plein de femmes, en couple ou pas, sur ce forum, qui se sont posés les mêmes questions, et qui sont super heureuses maintenant de ne pas avoir écouté un gros cerveau plein de "oui mais non, c'est pas "normal", tu rêves, là, et ça va pas marcher, et si ça marche comment tu peux être sûre d'y arriver, d'être à la hauteur, t'es pas un modèle de mère, t'as vu comment ton ado déconne dans ses études, c'est bien la preuve, lâche ce rêve avant de te casser la gueule", etc etc

    Bref, là, pour celles qui auront suivi ma longue description des allers retours entre cerveau et coeur, c'est le boxon total, niveau cérébral!
    Et seul mon coeur, accroché à la lecture de vos récits de maternités, finalement pleines de bonheurs malgré les obstacles, à l'exemple de vos courages et...aux photos de vos bibous (Lino et Sandro, ils ont des sourires aux vertus encourageantes!) me donnent les forces qui me manquent, hélas, ces jours-ci, dans la préparation de cette dernière ligne droite (pour l'aéroport, déjà, car après, je n'arrive même pas à visualiser, le transfert, et même me voir seule à Madrid, trajet/logement etc, que je ne connais pas comme Barcelone, c'est bête mais je ne suis pas une grande voyageuse, donc plus de mal que d'autres sur ces points bêtement pratiques...et ma copine qui devait venir avec moi est donc en train d'attendre les résultats de sa biopssie pour son cancer du sein, youpie le changement de programme, pour elle...).

  • Cricri je crois qu'on a le même souci...ce serait bien de pouvoir en échanger en privé.  La psy nous a effectivement bien aidé.  Elle a mis des mots sur ce que nous savions déjà mais que nous n exprimons pas...et depuis il dort la nuit...sauf quelques rechutes (comme cette nuit...)

    Emmajuly je crois qu'on aime ca aussi les câlins sans fin lol!!
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